Ratonnade dans Sanlitun
Vendredi soir la flicaille du quartier Sanlitun accompagnée des mini barbouzes de 16 ans a lancé une opération commando dans ce quartier très animé les soirs de week-end.
Pour ceux qui se rappellent, je vous avais présenté mes amis les What’s up men dans cet article. Bref, pour résumer, ceux-ci furent la cible des coups de matraques des matons de Sanlitun, enfin surtout ceux qui sont d’origine africaine, les blacks, comme le relate cet article du Guardian, où il apparaît très clairement que l’amalgame entre couleur de peau et activités illégales fut le moteur principal de cette opération coup de poing.
Horrible amalgame donc, qui fait d’une partie de la population étrangère le coupable tout désigné et la victime d’un arbitraire indigne d’une ville qui ne rate jamais une occasion de fanfaronner qu’elle accueille les prochains jeux olympiques.
A moins d’un an des JO, ça promet…
Hesiem, Pékin (Chine)
Pour ceux qui se rappellent, je vous avais présenté mes amis les What’s up men dans cet article. Bref, pour résumer, ceux-ci furent la cible des coups de matraques des matons de Sanlitun, enfin surtout ceux qui sont d’origine africaine, les blacks, comme le relate cet article du Guardian, où il apparaît très clairement que l’amalgame entre couleur de peau et activités illégales fut le moteur principal de cette opération coup de poing.
Horrible amalgame donc, qui fait d’une partie de la population étrangère le coupable tout désigné et la victime d’un arbitraire indigne d’une ville qui ne rate jamais une occasion de fanfaronner qu’elle accueille les prochains jeux olympiques.
« J’ai vu un gars qui se faisait battre par des gamins. Il ne faisait rien (de mal). Il n’essayait même pas de résister » relate un témoin d’origine américaine.
« Je n’ai jamais vu quelque chose d’aussi brutal » nous apprend un autre témoin de la scène. « Il y avait du sang dans la rue. Ils frappaient tout simplement tous les noirs qu’ils pouvaient trouver. »
A moins d’un an des JO, ça promet…
Hesiem, Pékin (Chine)