Jouer du coude
Vidéo prise à la sauvette alors que je marchais sur un trottoir à proximité d’un chantier. Il est 19h et les Mingong (民工)comme on les appel ici on fini leur longue journée de travail et s’apprêtent à rentrer au dortoir quand arrive le bus… et là ça devient la folie. C’est la course au plus pressé, à celui qui sera le premier dans le bus, car les places assises ne sont pas légions, et le trajet qui mène au dortoir doit être suffisamment long pour générer une telle frénésie malgré une journée de dur labeur.
Les Mingong sont les parias des grandes villes, des moins que riens montrés du doigt par la populace. De peur d’être sifflées, les jeunes filles proprettes changent de trottoir lorsqu’elles voient un groupe de Mingong assis entrain d’attendre le bus, gamelle à la main, le regard vide et la saleté incrusté jusqu’au plus profond de la tignasse. Débarqués de leurs campagnes avec des rêves de prospérité plein les têtes, ces Mingong doivent rapidement désenchanter. Rejeté par la population des villes, la petite vie des Mingong se résume au temps passé entre le chantier et le dortoir pour un salaire de misère.
Chienne de vie… C’est pourtant en partie sur les épaules larges des Mingong que repose le fameux miracle économique.
Les Mingong sont les parias des grandes villes, des moins que riens montrés du doigt par la populace. De peur d’être sifflées, les jeunes filles proprettes changent de trottoir lorsqu’elles voient un groupe de Mingong assis entrain d’attendre le bus, gamelle à la main, le regard vide et la saleté incrusté jusqu’au plus profond de la tignasse. Débarqués de leurs campagnes avec des rêves de prospérité plein les têtes, ces Mingong doivent rapidement désenchanter. Rejeté par la population des villes, la petite vie des Mingong se résume au temps passé entre le chantier et le dortoir pour un salaire de misère.
Chienne de vie… C’est pourtant en partie sur les épaules larges des Mingong que repose le fameux miracle économique.